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Santé

Stop au sucre !

Le sucre ne fait pas seulement grossir. Il a un impact désastreux sur notre santé, selon le Dr Robert Lustig, endocrinologue et pédiatre américain, auteur du best-seller « Sucre, l’amère vérité » (éd. Thierry Souccar).
Notre consommation de sucre a explosé en quelques décennies. Elle avoisine aujourd’hui 30 kilos en moyenne par personne et par an en France, contre un kilo en 1850.

Pire : le sucre représente désormais près du quart de nos apports énergétiques, alors qu’il ne devrait pas dépasser la barre des 5%.

La moitié de nos rations de sucre est ingérée à notre insu car nombre d’aliments industriels contiennent des sucres cachés : les desserts et les sodas, mais aussi les sauces salades, le jambon, le pain, les chips…

« Les fabricants en ajoutent en masse dans la mesure où le sucre est un ingrédient peu cher qui masque les imperfections des aliments et les rend plus appétissants », explique le Dr Lustig.

Le sucre, aussi toxique que l’alcool ou le tabac
La mode du « No sugar » n’est pas une lubie sans fondement. L’overdose de sucre à laquelle nous sommes confrontés est en effet néfaste pour la santé. Une étude canadienne, publiée en août 2017 dans la revue « The Lancet », prouve que les grands consommateurs de glucides ont un risque de mort prématuré accru de 28%.

Si on remplace 5% de son apport calorique venant des sucres par de bonnes graisses (huile de colza ou de poissons), on réduit déjà sa mortalité de 12% !

Selon le Dr Lustig, le sucre s’avère ainsi aussi toxique que le tabac ou l’alcool. « C’est le principal responsable de l’épidémie de diabète de type 2 et d’obésité, soutient ce spécialiste. Il n’y a pas de corrélation entre le nombre de calories ingérées et le diabète, mais entre le nombre de calories issues du sucre et des aliments sucrés « .

Cent calories supplémentaires avalées sous forme de sucre élèvent la prévalence du diabète de 0,9%.

Le fructose, destructeur de la peau et du foie
Le sucre est constitué pour moitié de glucose et moitié de fructose. C’est ce dernier qui est principalement en cause dans l’apparition des maladies métaboliques chroniques.

Il caramélise (réaction de Maillard) 7 fois plus vite que le glucose, ce qui endommage les cellules de tout le corps, à commencer par la peau. En détruisant le collagène, il accentue les marques visibles du vieillissement (creusement de rides, relâchement cutané…).

« Au niveau du foie, le fructose induit les mêmes maladies que l’alcool, affirme le Dr Lustig. Il est métabolisé sous forme de graisse et active une enzyme qui induit une inflammation hépatique ». Résultat : le foie engraisse et est susceptible de développer une fibrose, voire une cirrhose qui peut évoluer en cancer. C’est la fameuse « maladie du soda » – ou Nash pour « Non Alcoolic Steato Hepatitis » – qui a valu au journaliste sportif Pierre Ménès une double greffe foie-rein.

Une calamité pour le cerveau
« L’excès de sucre est l’un des principaux poisons de l’encéphale », assure pour sa part le Dr David Perlmutter, neurologue auteur de « Ces glucides qui menacent notre cerveau » (éd. Marabout).

Le cerveau consomme en effet 40% des glucides apportés par l’alimentation. Ces derniers constituent son carburant de base. Mais lorsque l’afflux devient trop important, certaines régions cérébrales régressent.

Des chercheurs australiens de l’université de Canberra ont notamment décelé par scanner une atrophie des zones impliquées dans la mémoire – en particulier au niveau de l’hippocampe – chez les personnes dont la glycémie était élevée, mais néanmoins considérée comme normale. `

A fortes doses, le sucre perturbe en outre la flore digestive et fragilise la barrière intestinale, « ce qui renforce l’inflammation chronique de l’organisme et irrite à la longue le système nerveux », constate le Dr David Perlmutter. Une maladie de Parkinson ou d’Alzheimer peut en résulter.

Pour limiter les dégâts, il faut également manger beaucoup de fruits et légumes car ils renferment des fibres qui freinent l’absorption des sucres et contrecarrent en partie ses effets négatifs. Donc des oranges entières et non en jus. Même sans sucre ajouté, un jus d’orange recèle 5,4 g de fructose/décilitre, soit plus qu’un verre de soda !

Alors toutes ensemble, dites non au sucre !

 

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